9 déc.2010

Le réveil sera moins matinal que d’ordinaire en raison de notre nuit houleuse. C’est en voiture cette fois-ci que nous allons parcourir la ville afin de faire le maximum de visites avant notre départ. L’Old Parliament House nous prendra toute la fin de matinée. Contrairement au parlement actuel, vu hier, ce bâtiment n’a plus qu’une vocation touristique et il est du coup possible de voir tous les anciens bureaux des ministres et sénateurs. Il y a donc énormément de pièces à voir et des expositions temporaires. Très vieillot dans sa décoration, il dégage une ambiance un peu guindée et solennelle. C’est néanmoins un bon complément au Parliament House. Nous craquerons en fin de visite dans l’espace dédié aux enfants : Adrien se déguise en romain, Yann en vietnamien, Lorraine court partout sous l’oeil d’une caméra reliée à une bande que l’on peut rembobiner pour la regarder en accéléré et Sophie écrit des mots sur des feuilles de papier à accrocher ensuite à un arbre en bois.

Un petit détour par le War Memorial dont Lorraine veut absolument voir l’architecture de plus près. Nous ne ferons pas le musée de la guerre pourtant très réputé, par manque de temps. Mais le Memorial à lui seul vaut le coup avec ses mosaïques et ses colonnes de marbres incroyables. Quant au mur avec les noms des soldats morts au combat, les australiens ont eu la bonne idée de les fleurir avec des faux coquelicots de façon harmonieuse rendant ainsi l’ensemble moins funèbre.

Après le déjeuner, nous nous rendons au National Capital Exhibition qui viendra compléter nos connaissances sur l’histoire de Canberra. Nous prenons ensuite la route et nous arrêtons sur une aire de camping gratuite à Warri reserve. En bordure d’une rivière qui n’arrête pas de monter, nous profitions des derniers rayons de soleil. Yann s’adonne à sa passion toute la soirée (la photo) arrivant ainsi en retard pour diner puis esquivant une seconde fois la vaisselle sous pretexte que « it’s an amazing light! ». Ca devait effectivement être une lumière de fou, puisque Yann n’était pas le seul à courir avec son appareil photo parmi les gens qui nous entouraient.