8 déc.2010

Après une nuit à l’EPIC (camping à 8km au nord de Canberra), nous nous dirigeons vers le centre ville pour y garer Crush pour la journée. Comme d’habitude, nous envisageons la visite de la ville à pieds. Mauvaise idée! A part le tour du lac Griffin qui se fait facilement, la ville n’est vraiment pas conçue pour les piétons et nous allons nous en rendre compte plus tard.
Canberra est plus une ville de musées qu’une ville très animée comme Sydney. D’ailleurs la plupart des musées sont gratuits. Notre première visite se porte vers le Musée National d’Australie. Nous sommes assez étonnés par son architecture et agréablement surpris par l’agencement des expositions très travaillé et réellement bien pensé. C’est vraiment un musée que nous recommandons d’autant qu’il nous a permis d’avoir un premier aperçu de l’art aborigène et de comprendre l’objectif actuel de leur intégration après ce qu’ils ont vécu. Nous passons presque deux heures dans le musée avant de déjeuner à la cafétéria.

Direction ensuite le Parliament House. Chemin du combattant puisque nous ne trouvons pas comment nous y rendre à pieds. Nous franchissons des ponts, traversons des routes en courant et grimpons des espaces verts à flanc de collines sous la pluie en essayant d’éviter les morsures des grosses fourmies noires. C’est trempés que nous arrivons au Parlement. Nous suivons une visite guidée – elle aussi gratuite – animée par une guide sympatique et très drôle – chose assez surprenante pour ce type de lieu. Nous y apprendrons pleins de choses sur le système politique australien à mi-chemin entre le modèle britannique et américain. Une petite balade près du lac nous permet de voir la grande Bibliothèque Nationale.

Nous décidons de rester une journée de plus tellement il y a de choses à voir et retournons au camping de la veille. Après un repas habituel, une douche et quelques parties de Uno, nous filons nous coucher. Sauf qu’une tempête va nous promettre un sommeil très agité : Sophie et Adrien retennant la tente du sol de l’intérieur, Lorraine et Yann espérant ne pas s’envoler dans la tente sur le 4×4.