21 janv.2011

Réveil à 5h30 difficile, nous étions plus habitués à du 9h30. Nous prenons le petit-déjeuner avec le soleil qui se lève et partons travailler pour être à 7h tapante à la ferme. Arrivés là-bas, un indien appelle le patron qui nous demande de le suivre en voiture. Toujours pas plus d’informations. Nous remontons en voiture et le suivons vers un autre champ indépendant de la propriété principale. Une fois sur place, on nous distribue des échelles (celles des filles sont plus petites mais déjà bien lourdes à porter) et un sac de picking (avec une grosse poche devant qui s’ouvre par le bas pour stocker les fruits que nous ramassons). Curieusement nous ne sommes que cinq dans le verger, un chinois et nous. Le chinois va d’ailleurs à la même vitesse pour ramasser ses fruits que deux d’entre nous réunis, impressionnant!
Notre mission du jour, ramasser des nectarines jaunes en vidant les arbres de leurs fruits. Nous travaillons par binôme : Sophie avec Adrien et Yann avec Lorraine. Nous avons chacun deux rangées d’arbres à dépouiller. Une fois notre sac plein, nous le vidons dans une bin (sorte de grosse cagette en bois qui peut contenir 300kg de fruits). Notre chef – Vince – nous explique qu’il faut bien se pencher pour déverser les fruits lentement et ne pas les abimer. Nous commençons donc à apprivoiser l’échelle et cherchons dans les feuillages les nectarines rouges.

Notre superviseur est un indien que nous prénommons Pamplemousse. Il n’arrête pas de sourire et est assez sympa avec nous. Nous remplirons ce jour là 6 bins par couple, un exploit pour des débutants ! Nous n’avions pas prévu le pique-nique et nous nourrissons seulement de barres de céréales que nous avions heureusement dans la voiture. Nous ne savions pas que la pause déjeuner se prenait sur le lieu de travail. Tant pis, nous prévoirons le pique-nique pour le lendemain. La journée se termine à 16h et nous sommes contents mais bien fatigués, peu habitués à ce genre de travail physique. Mais nous avons un travail!

Notre chef, ne propose pas d’hébergement à ces pickers mais nous disposons d’une douche après le travail. Nous retournons donc nous installés sur le camp près de la rivière.